L’R NA JOIE N° 279 du 3 février 2001
Sommaire
1. RAPPROCHEMENT ERNAGE MONTADY
2.
Alex est revenu !
3.
REFLEXIONS.
4.
« Sous le chapiteau des étoiles »
5.
RUBRIQUE SANTE.
6.
PAROISSE SAINT-BARTHELEMY
1. RAPPROCHEMENT ERNAGE MONTADY
FOYER CULTUREL DE GEMBLOUX
Dimanche 18 février 2001 à 16h00.
DIAPORAMA
Le groupement ERNAGE MONTADY vous invite à suivre, sur grand écran, tout au
long de ses 485 km, depuis l'Aquitaine jusqu'au lumineux Languedoc, l'axe
fluvial le plus célèbre de France.
Ce spectacle vous est présenté par L & G VERHEES.
LE CANAL DES DEUX MERS
(Canal latéral à la Garonne + Canal du Midi)
Conçue par Pierre-Paul RIQUET, Percepteur de l'impôt sur le sel, cette
fabuleuse et titanesque réalisation digne d'Hercule et de Jules VERNE fut
effectuée sous Louis XIV et COLBERT. La vocation initiale de cette oeuvre
magistrale du XVII ème S. était de joindre l'Atlantique à la Méditerranée,
tant pour le transport des personnes que des marchandises. Aujourd'hui, classé
PATRIMOINE MONDIAL DE L'HUMANITE par l'UNESCO, ce canal, devenu essentiellement
touristique, constituera prétexte et opportunité pour entrevoir,
photographiquement, ses superbes berges ombragées de platanes, ses remarquables
ouvrages d'art: aqueducs, ponts-canaux et écluses, toujours existants. Aussi,
une mosaïque de hauts lieux, sites et villages d'exception. Les cités
ensoleillées d'Occitanie se succéderont, telles: Nérac, Auvillar, Moissac,
Toulouse, Carcassonne, Béziers, Agde, Minerve, Narbonne, Gruissan ainsi que
Sète, ses joutes et son Etang de Thau, si chers à Paul VALERY et Georges
BRASSENS.
UN AUTRE VISAGE DE LA FRANCE ET UNE SUGGESTION
DE VACANCES ORIGINALES.
Vous seront proposés: une dégustation de vin local accompagné de fromage
et/ou de charcuterie, des prospectus touristiques, des personnes amoureuses de
la région, un film en boucle.
ENTREE GRATUITE.
Une initiative du groupement RAPPROCHEMENT ERNAGE MONTADY
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2.
Alex est revenu !
Il y a longtemps de cela, l'R NA JOIE avait annoncé son départ «à la
ville».
La méthode des groupes «commando», arrivant de temps à autre, ne
satisfaisait, en aucun cas, les Ernageois.
Le pouvoir communal a, lui aussi, compris que notre communauté (comme
d'autres très certainement) souhaitait un service de proximité et surtout le
suivi régulier du village au niveau de son entretien et de sa propreté.
L'R NA JOIE et toute la communauté ernageoise ne peuvent que se réjouir de
cette décision. Même si tout n'est pas encore parfait en ce qui concerne
l'aménagement du village, un pas a été fait.
Alex, tu as beaucoup de choses à «rattraper», mais nous savons que grâce
à ton rythme, ta nouvelle brouette et ta pelle, d'ici l'été, le village, rue
par rue, sentier par sentier, sera remis en état.... bien sûr, si l'aide
logistique du service des travaux - dont tu as besoin - suit.
Bon courage Alex et merci.
Au nom de l'R NA JOIE, Jean LACROIX.
Un grand merci aux personnes qui se sont gentiment proposées pour la
distribution de notre mensuel dans les rues Denamur, Balza et la grand-route.
Freddy DEHOUX étant sur place assumera cette tâche avec grand plaisir !
3.
REFLEXIONS.
Comme je suis très naïf ou trop confiant, je veux, dans un but positif,
croire aux choses de la vie, aux amis, à la famille, à la nature, aux bonnes
intentions de nos
hommes politiques. Il y a les discours, puis il nous reste la dure réalité.
Qui veut réellement le bien du citoyen ? Qui veut mon bien ? Qui veut changer
de culture? Qui va me convaincre que j'ai tort de douter ?
Gérard
4.
« Sous le chapiteau des étoiles »
Une belle aventure
L'idée de départ vient de Jean-Luc Depaive, notre curé. Et si pour la
Noël 2000, nous faisions quelque chose d'exceptionnel qui sorte de l'ordinaire
? L'idée paraissait séduisante, mais il fallait encore la concrétiser. Pourquoi ne pas jouer un
conte de Noël ?
Jean Debruyne, prêtre et écrivain français, était venu donner une
conférence en mars 2000 à Gembloux. Pourquoi ne pas lui demander de nous
écrire un conte ? Il accepte l'idée avec enthousiasme. Nous le recevons au
mois d'octobre, nous le lisons avec empressement et curiosité. Le verdict est
positif, on va pouvoir en faire quelque chose. Il faut se mettre au travail.
Il nous reste quelques semaines, mais on va relever le défi et retrousser nos
manches. Un spectacle, cela se met en scène, ça ne s'improvise pas.
Heureusement, Jean-Luc a une amie metteuse en scène. Contactée, elle accepte
de suite de participer à l'aventure. Ouf ! Déjà une bonne épine hors du
pied. Et puis, il faut trouver les acteurs. Le thème du conte, c'est le cirque.
Il faut aussi dénicher des clowns, des comédiens du cirque et puis, il y a les
décors, la technique et tout le reste. Et tout cela à mettre en musique en
très peu de temps. Mais l'équipe est gonflée à bloc.
Les contacts sont pris, les réponses sont toutes pratiquement positives.
L'équipe des acteurs est au complet ; la troupe du Chribaptan, malgré un
horaire fort chargé est de la partie ; les répétitions peuvent commencer.
Chaque vendredi, Betty, notre metteuse en scène mène le groupe de main de
maître. Au début, il faut faire et refaire, les gestes sont maladroits, les
intonations pas justes, les textes pas connus. Betty est exigeante : elle veut
un spectacle de qualité, et progressivement, le spectacle se monte, le groupe
se soude, on est heureux de se retrouver. Les numéros de cirque, de danse, la
chorale viennent compléter le puzzle. De semaine en semaine, le spectacle
évolue, les textes sont réécrits, une nouvelle idée surgit, elle est
intégrée au conte, telle scène est à modifier. Tout cela se fait en équipe,
dans la joie et la bonne humeur. Parfois, il y a les coups de gueule, les
tensions inévitables et les moments de franches rigolades.
Mais le 22 décembre approche à grands pas, sera-t'on prêt ? Certains en
doutent, on se motive l'un l'autre. Arrive la dernière semaine, le rythme
s'accélère, l'église se transforme en une nuit. Elle devient un chapiteau de
cirque ; grâce à une équipe hors pair, les spots sont installés, les
comédiens costumés, ... C'est la répétition générale, on y va d'une seule
traite. Nous quittons l'église à une heure du matin, fatigués, inquiets.
Et puis le 22 décembre est là, plus vite que l'on ne l'attendait ; sera-t'on
à la hauteur, y aura-t'il du monde ? Dès 19h30, notre inquiétude disparaît.
A l'heure où la parade anime les rues du village, on se presse autour des
marrons chauds et du peket. La chorale prend le relais, le parvis se remplit.
Monsieur loyal invite le public à rentrer, on se presse dans l'église ; on
s'installe partout, assis, debout, à genoux. L'église est pleine, le spectacle
peut commencer et la magie opère. On sent le public directement conquis,
attentif, silencieux, rieur, bruyant ; on le sent avec nous. Les rires
éclatent, les applaudissements crépitent, les moments d'émotions sont vécus
intensivement.
Et puis, c'est déjà la fin, les applaudissements redoublent. Tout cela se
termine autour d'un verre, les félicitations fusent, on est content. Le pari
était risqué mais il est réussi, on a vécu Noël autrement. Je reprendrai
une réflexion d'un des spectateurs : « cette soirée, c'était ma messe de
minuit, Merci ».
Pour nous, ce fut une belle aventure autour d'un conte, on a appris à
connaître mieux et à apprécier autrement des personnes du village. On a
participé à une réalisation collective qui a mis à contribution de nombreux
Ernageois qui ont, chacun, avec leur talent, leur compétence, permis que cette
activité soit une réussite commune ; qu'ils en soient, ici, remerciés
chaleureusement.
C'est dans la rencontre autour de la réalisation de projets communs que vit
réellement une communauté. « Sous le Chapiteau des étoiles » en fut un
exemple éclatant.
Ph. Bodart
5.
RUBRIQUE SANTE.
Les glucides.
Ce sont les hydrates de carbone ou les amidons. Ils procurent la chaleur et
l'énergie.
Avec l'oxygène, le glucide est l'aliment essentiel du cerveau.
La digestion des glucides commence dans la bouche sous l'effet de la ptyaline,
suc digestif contenu dans la salive. La ptyaline n'est opérante que dans un
milieu alcalin. C'est pourquoi il ne faut pas associer les farineux avec les
éléments acides de notre alimentation (comme l'orange ou la tomate). Une bonne
mastication imprègne les aliments de salive et la digestion de ceux-ci peut
commencer dès leur introduction dans la bouche. La digestion des glucides se
poursuit dans l'estomac sauf lorsque celui-ci est trop acide. Ensuite, ils
continuent à être transformés dans l'appareil digestif par les sucs
pancréatiques et intestinaux. Ils sont alors transformés en sucres simples :
glucose, fructose, galactose qui peuvent être absorbés par le sang à travers
la muqueuse intestinale et transportés dans le foie où ils sont à nouveau
transformés en glycogène, utilisé par les cellules ou stocké ou transformé
en graisse.
Dans la catégorie des glucides, nous distinguons les sucres simples directement
assimilables, appelés aussi sucres rapides et les sucres complexes ou sucres
lents, qui mettent plus de temps à être transformés. Les sucres lents
fournissent une énergie mieux répartie sur la journée. Les sucres rapides
donnent « le coup de fouet » et perturbent le travail de l'insuline
responsable de l'hyperglycémie suivie de l'hypoglycémie. Pour une bonne
répartition de l'énergie dans la journée, préférez donc l'utilisation de
sucres lents.
La cellulose constitue la membrane de toutes les cellules végétales. Elle est
présente dans les céréales, les légumineuses, les légumes et les fruits. Sa
digestion est plus difficile que les autres sucres, mais sa présence est
nécessaire en petite quantité car elle sert de ballast pour le bol alimentaire
et accélère le transit intestinal. Prise en excès, la cellulose irrite le
tube digestif.
Sources importantes de glucides.
Sucres simples (rapides) : Tous les sucres, le miel, la mélasse, le jus de
canne, les fruits frais, le lactose du lait.
Les tubercules, comme la pomme de terre, sont des sucres simples s'ils sont pris
seuls. S'ils sont pris avec d'autres aliments, ils sont digérés et assimilés
plus lentement. Exemple ; p.d.t et un œuf ou du fromage blanc. Si vous enrobez
vos p.d.t. de graisse cuite en grande quantité, vous entravez le bon
fonctionnement de votre foie. (Le steak frites est le meilleur exemple.)
Sucres complexes (lents) : Les farineux pauvres ou sans gluten comme le riz, le
millet, le maïs, la châtaigne, le manioc. Les farineux à gluten comme le
blé, l'épeautre, l'orge, l'avoine, le seigle, le kalmut etc. Attention pour
les personnes qui ont une intolérance plus ou moins prononcée au gluten. De
nombreux troubles peuvent apparaître chez ces personnes. (Migraines,
diarrhées, éruptions cutanées, aphtes, inflammation de certaines muqueuses
surtout chez les personnes de tempérament catarrhal, problèmes vaginaux pour
ces mêmes personnes).
Carence en glucides : Maigreur, manque de tonus, peu ou pas de résistance à
l'effort physique et cérébral. Pas de résistance au froid. Tendance à
l'hypoglycémie.
Excès de glucides : Surcharge cardiaque, insuffisance respiratoire, surmenage
hépatique, surcharge graisseuse entre les fibres musculaires et sous la peau,
ballonnements, insomnie fréquente, lymphatisme, on supporte mal la chaleur,
transpiration abondante au moindre effort ou à une température extérieure
élevée, trouble de la vue, de la peau, allergies alimentaires.
Extrait du livre «Forme & jeunesse à tout âge par l'alimentation »
Edition : Vie & Action par Yolande Buyse
Le mois prochain, nous parlerons des lipides.
Gérard
6.
PAROISSE SAINT-BARTHELEMY
A ERNAGE
HORAIRES DES OFFICES ET INTENTIONS DES MESSES DOMINICALES
FEVRIER 2001
SOUDAIN NAîT UNE FLEUR.
Parfois on croit un peu vite
Que l'hiver ne finira pas,
Que la nuit jamais ne quittera
Son long manteau couleur de deuil.
Et puis naît une humble fleur
Fragile et belle comme un arc-en-ciel,
Semblable à celle que Dieu planta
Pour accueillir en son jardin
Un être à son image
Destiné à vivre de son Amour.
Dimanche 4 février à 10h45
Baudouin SOETAERT - Pierre JACOBS, Joséphine DAUSSOGNE et les défunts de la
famille DELMARCELLE - DUMONT - Défunts de la famille JOPLET - REGNIER -
Défunts de la fondation NICOLAY - LOZE-ROMAIN - En l'honneur de notre-Dame des
Affligés.
Dimanche 11février à 10h45
Bernard LARDINOIS - Constant MAUIENT et Ida AGENOR - Défunts des familles
DEPIERREUX - THONON - RAYMAKERS - DESMET - Défunts de la famille GERREBOS -
Pour les âmes du Purgatoire.
Dimanche 18 février à 10h45
Max CHAMPAGNE et Marie-Louise LEONARD - Henri VAN HES et Marie GIRTGEN - Louis
MATHY et Maria DUPAIX - Joffre LACROIX, Jean BRICHART, Véronique DEPIREUX,
Albert LACROIX et Catherine HUMBLET - Défunts de la fondation Marie LENOM.
Dimanche 25 février à 10h45
Révérend Don Georges PASSELECQ - Défunts des familles BASSINNE - MANDELAIRE -
GRANDHENRY-PIREAUX - Défunts des familles DELESCAILLE - DESTAIN - GOOSSENS -
Défunts des familles VANDEPUTTE - DEJONCKHEERE - Défunts de la fondation
NICOLAY - LOZE - ROMAIN.
Dimanche 4 mars à 10h45 (1er dimanche de Carême)
Mathilde DUJARDIN, Juliette DUJARDIN et Antoine STOQUART - Défunts de la
famille BRABANT - HERMAN D - Défunts des familles DESTAINT - GUALTERIO -
CORNELIS - SOMVILLE - Défunts des familles MINCKE - DEWECHE - LEBRUN - Défunts
de la fondation DEPIERREUX-MABILLE.
Toute modification sera annoncée au cours de l'office précédent.
Pour rappel, il y a toujours, à I'école gardienne, une animation pour les
enfants à la messe de 10h45 et une garderie pour les tout petits.
Le prêtre responsable de la paroisse est Monsieur Jean-Luc DEPAIVE,
Administrateur. Pour le contacter: tél. 081601565.
Le n° d'appel de Monsieur Xavier HERMAN, Doyen de Gembloux, est le 081613261 et
celui de Monsieur Hervé VANDEPUTTE, Président du Conseil de Fabrique, le
081610127.
Eugéne DEHOUX.